Lass
Samedi 20 juillet – 21 h 00
C’est le nouvel ambassadeur de l’afro-pop, une nouvelle voix d’or à découvrir. Une voix comme un feu d’artifice qu’il déploie sur des productions electro, house, ragga, afropop. Une voix magnétique, dont on se souvient forcément. Lass réconcilie l’héritage des grands chanteurs africains et le style moderne des nouveaux chanteurs d’afrohouse.
Son talent s’est affiné depuis sa plus tendre enfance au Sénégal, lorsqu’il entrainait sa voix face à l’océan à Thiaroy- sur-mer, la banlieue de sable où il est né.
Son histoire musicale démarre avec les premières parties de Daara J à Dakar, et se poursuit avec les soirées du Voilaaa Sound System après son arrivée en France. Une histoire également marquée par les tragédies et les combats sur la route : les amis disparus dans les pirogues en mer, la difficulté pour traverser les frontières et rejoindre la mère française de ses enfants, le chômage, les premiers « concerts » sauvages au chapeau dans les gares…
Il vient défendre à Valence son deuxième album. « Passeport »marque la consécrationet décuple les qualités appréciées sur son premier album (« Bumayé », juin 2022) qui avait fait de lui un « ambassadeur prometteur » de la musique africaine moderne (dixit Le Monde)
Ce nouveau disque est d’abord le signe d’une solide expérience acquise par le live, avec plus de 120 dates en Europe, dont certains des plus grands festivals (Montreux Jazz, Vieilles Charrues, Sziget), et des invitations prestigieuses comme celles de Fatoumata Diawara, Roberto Fonseca à la Salle Pleyel de Paris, Guts au Jazz Café de Londres, ou Jovanotti en Italie (Venise et Naples).
Lass apporte un soin particulier aux messages de ses chansons. Elles parlent d’éducation, d’amour, d’égalité, et de savoir apprécier la vie au quotidien, simplement. Le titre de l’album, « Passeport », se comprend d’ailleurs de plusieurs manières possibles : au sens littéral d’abord, interrogeant sur la validité des passeports africains qui ne permettent presque jamais à la population de quitter le continent ;mais surtout un passeport pour la musique de Lass, c’est-à-dire pour un enchantement collectif, fondé sur la joie de se rassembler, communier, danser et faire la fête ensemble malgré nos origines différentes.